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20 décembre 2024
Comme pour toutes les énergies renouvelables, afin de favoriser l’essor de la filière biogaz, l’Etat a mis en place un système de subvention qui compense la différence entre les coûts de production (élevés) et les prix de marché (généralement inférieurs).
Cela se fait par des contrats de 15 ans reposant sur des tarifs d’achat subventionnés.
Et au bout de 15 ans, après la fin du contrat ?
L’Etat a mis en place des mécanismes réglementaires qui permettent de vendre le biométhane de gré à gré. On parle de BPA lorsque ce gaz est vendu à des industriels qui veulent décarboner ou de CPB lorsqu’il est destiné à des énergéticiens obligés d’incorporer une part croissante de gaz vert dans leur mix.
Le prix de vente reste naturellement plus élevé que le gaz naturel fossile mais le mécanisme permet de décarboner et de garantir des prix stables sur la durée indépendamment des variations des cours du gaz fossile.
Le contexte actuel n’est pas très favorable aux BPA (marché industriel morose, prix du gaz naturel relativement bas, prix du carbone pas assez incitatif…).
Concernant les CPB, tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes si le législateur n’a avait pas introduit un coefficient 0,8 applicable aux CPB lorsque l’unité de production dépasse les 15 ans d’âge, ce qui induit un tarif d’achat réduit globalement dans les mêmes proportions.
INDIGA aide les agriculteurs producteurs de biogaz dans leurs démarches pour passer de contrats subventionnés à des contrats privés de gré à gré. A ce titre nous arpentons la campagne française et rencontrons des dizaines de producteurs de biogaz concernés. Nous constatons que certains agriculteurs envisagent de démanteler leurs unités de méthanisation en cogénération pour reconstruire une unité flambant neuve en injection dans le champ d’à côté, afin de bénéficier à nouveau de tarifs subventionnés.
Nous comprenons cette démarche parfaitement rationnelle du point de vue du producteur de biogaz au regard de la rentabilité, mais nous la déplorons pour plusieurs raisons :
Gaspillage d’argent public : subventionner une unité de méthanisation neuve pendant 15 ans coûte typiquement de 10 à 15 millions d’euros pour une unité de taille moyenne (la France compte un millier de méthaniseurs en cogénération…)
Gaspillage de ressources matérielles : Même si certains éléments doivent être changés et mis aux normes, une part importante des équipements (les cuves en béton par exemple) peut être utilisée pendant les 15 prochaines années
Dégradation du bilan carbone des unités de méthanisation, en générant des émissions liées au démantèlement et à la reconstruction
Mauvaise image pour la filière qui accroît sa dépendance aux subventions par des pratiques écologiquement contestables, et prête ainsi le flanc à des contestations sociétales.
Nous pensons qu’il est essentiel d’encourager la transition d’un système subventionné à un système de contrats privés, et que cela ne peut se faire qu’avec des conditions réglementaires qui rendent ce choix évident pour les agriculteurs producteurs de biogaz.
Nous encourageons l’Etat à mettre en place les conditions favorables au recyclage des unités de méthanisation existantes par la suppression du coefficient de 0,8 appliqués aux CPB, ce qui favorisera la réutilisation d'outils de production existants dont le bilan carbone est minimal.
🏭 Le biométhane : l'alternative clé pour la décarbonation des industries gazo-intensives !
4 novembre 2024
Face à la nécessité urgente de décarboner, plusieurs industries cherchent aujourd'hui à convertir leurs fours au gaz vers d'autres technologies, une transition coûteuse, techniquement complexe et souvent risquée. Mais une solution simple, efficace, et durable existe déjà : le biométhane.
🎯 Pourquoi le biométhane ?
Compatible avec les infrastructures actuelles : Le biométhane s'intègre directement dans vos installations, sans nécessité de refonte technique ni d’investissements.
Bas carbone : Produit localement à partir de matières organiques, le biométhane offre un bilan carbone, en analyse de cycle de vie, bien plus bas que les combustibles fossiles, répondant ainsi aux exigences de décarbonation.
Valorisation des déchets agricoles : En soutenant la filière biométhane, vous contribuez également à la souveraineté énergétique française et vous encouragez un modèle agricole vertueux, qui transforme des déchets en ressource énergétique renouvelable et génère quantité d'autres externalités positives.
🌍 Passer au biométhane, c’est s’engager activement pour un avenir bas-carbone, tout en conservant la flexibilité et la performance énergétique nécessaires à vos opérations. Il ne s'agit pas seulement de réduire les émissions ; il s'agit aussi de construire une industrie plus résiliente, durable et en phase avec les objectifs de transition énergétique.
INDIGA propose aux industriels des contrats d’achat de gré à gré (BPA) offrant des prix stables sur des temps longs en agrégeant la production de plusieurs agriculteurs français.